Dans la tourmente Homme Perdu dans le temps Comme un îlot fugitif A la merci des embruns toujours On est tous plus ou moins prêt De la sur face de l'eau Beaucoup vivent dans les abysses Les tympans crevés par des bruits sourds D'autres nagent le visage au soleil Ils ont tout l'océan pour eux Tout le ciel aussi Ils sont ceux qui vivent dans les cimes Et méconnaissent le bonheur de ne jamais les quitter
Je suis celui qui perçoit les premiers rayons D'un soleil immense et vague Entre la vie et la mort je nage
1980 |